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5. Entre écran interactif et vidéoprojecteur, lequel apporte le meilleur confort de lecture ?

Pour mesurer la qualité du confort de lecture de l’écran interactif et du vidéoprojecteur, nous nous appuyons sur une directive européenne (90/270/EEC*) qui a déterminé la qualité d’affichage attendue dans un environnement de travail. L’étude comparative que nous avons menée nous amène à conclure que l’écran interactif respecte davantage les prescriptions de cette directive que le vidéoprojecteur tactile.

*Concernant les prescriptions minimales de sécurité et de santé relatives au travail sur des équipements à écran de visualisation.

Ecran interactif Vidéoprojecteur interactif
★★★ ★★

5.1. Qualité visuelle minimale

Prescription 1 : « Les caractères sur l’écran doivent être d’une bonne définition et formés d’une manière claire, d’une dimension suffisante et avec un espace adéquat entre les caractères et les lignes ».

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La définition d’un écran interactif (HD ou UHD) est excellente. Les caractères sont clairs et nets.

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Une définition généralement moins bonne, ne dépassant pas souvent les 1280 x 800 pixels. Si l’image est plus grande, elle n’en est pas plus nette, ni plus visible.


Prescription 2 : « La luminance et/ou le contraste entre les caractères et le fond de l’écran doivent être facilement adaptables par l’utilisateur de terminaux à écran et être également facilement adaptables aux conditions ambiantes ».

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En plus d’être doté d’une interface graphique adéquate, l’écran interactif dispose de paramètres qui permettent de régler aisément la luminance et le contraste de l’écran en fonction de son environnement de travail.

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La luminance et le contraste peuvent être réglés dans une certaine mesure. Comme la source de lumière du vidéoprojecteur est externe à la surface de projection, la déperdition de lumière et de netteté entre la source d’émission et la surface de projection est inéluctable. Il peut en résulter une image floue au contraste insuffisant selon les conditions ambiantes. Cette distance entre le point d’émission et de réception rend donc la qualité de l’affichage largement tributaire des conditions ambiantes. Ainsi, bien souvent avec le vidéoprojecteur, c’est l’environnement qui doit être adapté pour fournir un contraste et une luminance suffisants, en tirant les rideaux par exemple. Ceci est sensible lorsque la luminosité de la lampe diminue, c’est-à-dire après quelques centaines d’heures d’utilisation seulement.


5.2. Traitement des gênes visuelles

Prescription 3 : « L’image sur l’écran doit être stable, sans phénomène de scintillement ou autres formes d’instabilité ».

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L’écran interactif se démarque par la stabilité de son image. Les problèmes sont inexistants ou rares.

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Les vidéoprojecteurs peuvent connaître des problèmes d’images qui sautent ou de scintillements.



Prescription 4 : « L’écran doit être exempt de reflets et de réverbérations susceptibles de gêner l’utilisateur ».

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La plaque de verre trempé antireflet des écrans interactifs empêche d’occasionner ce type de gêne.

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Qu’ils soient brillants ou semi-mats, les tableaux, qui sont les surfaces de projection de la plupart des vidéoprojecteurs interactifs, ne sont jamais exempts de ces reflets causés par le faisceau lumineux du vidéoprojecteur, appelés « points chauds ». Ce problème est atténué, mais nullement résolu, sur les vidéoprojecteurs à ultra-courte focale.


5.3. Adaptabilité à l’utilisateur

Prescription 5 : « L’écran doit être orientable et inclinable librement et facilement, pour s’adapter aux besoins de l’utilisateur. Il est possible d’utiliser un pied séparé pour l’écran ou une table réglable ».

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Les écrans plats peuvent être installés sur un pied séparé et sur des supports inclinables.

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Les vidéoprojecteurs peuvent être installés sur un pied séparé et être orientés de droite à gauche selon les besoins de l’utilisateur.
Cependant, contrairement aux écrans, ils ne sont dans la réalité jamais inclinés. Les vidéoprojecteurs ont, en effet, besoin de projeter l’image sur une surface droite afin que l’image projetée concorde parfaitement avec la surface de projection. La fixité du projecteur ne laisse pas la possibilité d’adapter l’inclinaison du tableau selon le confort de l’utilisateur sans devoir procéder à des réglages fastidieux.

5.4. Conclusion de l’étude

Cette étude comparative nous permet de conclure que l’écran interactif est une solution d’affichage qui apporte un meilleur confort de lecture que le vidéoprojecteur interactif.

En se basant sur les prescriptions de la directive européenne 90/270/EEC, trois facteurs justifient la prévalence de l’écran interactif sur le vidéoprojecteur interactif :

  • Sa qualité visuelle supérieure aussi bien en termes de résolution que de luminance et de contraste.
  • L’absence de gênes visuelles constatée sur l’écran.
  • Sa meilleure adaptabilité à l’utilisateur.